Mercury Marine lance LE NOUVEAU Verado V12 : Gros bloc de propulsion

La mission est simple : rendre la navigation de gros bateaux plus facile.

Par Bill Taylor

Nous savions que plus de puissance était à venir, ce n’était qu’une question de temps et de recherche et développement. Au départ, c’est le propulseur électrique 400R qui nous a impressionnés, et non loin derrière, le 450 qui provenait de la même plate-forme que le 400, et aujourd’hui, nous voici avec cette bête.

Bien sûr, il y a eu Seven Marine avec sa propulsion de plus de 500 CV et Volvo Penta derrière lui. Inévitablement, Mercury n’est pas resté silencieux.

À Power Boating Canada et Powerboating.com, nous avons été invités à représenter les médias nautiques canadiens pour la présentation exclusive au site d’essai Lake X de Mercury en Floride, pour assister à la démonstration de puissance de la véritable bête V12, qui prouve son rendement incroyable.

Assis sur le plat-bord des bateaux d’essai, le testeur de bateau actuel de Power Boating Canada et Poker Runs Americas, Kenny Howeisner, ancien testeur de Velocity Powerboats, était très emballé par les tests de cette ingéniosité de pointe, qui est un peu plus grande que le modèle 450s.

Autrement dit, Mercury vient de dévoiler le plus grand propulseur électrique au monde. Le nouveau Verado V12 est aussi gros que puissant, surtout avec sa puissance nominale de 600 chevaux-vapeur. Inspiré du moteur existant Verado V8, le V12 est posé verticalement comme une tour de puissance, empilant soigneusement quatre nouveaux cylindres sur le dessus du bloc.

Ces bancs de cylindres en V étroits s’écartent à un angle de 64 degrés, avec le côté ouvert du V pointant vers l’arrière. Boulonnées sur le dessus, ses culasses tournent des arbres à cames quadruples. Le Verado V12 est un moteur à aspiration naturelle sans l’avantage d’un turbocompresseur, ou d’un surpresseur. Sans turbocompresseur, il n’y a aucun son agaçant produit par un turbo.

Ce n’est pas tout, il ne s’agit pas seulement d’un gros bloc. La bête Verado V12 coule la puissance brute de son vilebrequin à une boîte de vitesses à deux vitesses. Essentiellement, c’est la première transmission automatique au monde sur un propulseur. Sa genèse est intéressante : Mercury a collaboré avec la firme allemande ZF Marine pour concevoir une transmission automatique à deux vitesses remplie d’ensembles de vitesses de 2,97:1 (basse) et 2,5:1 (deuxième). À basse vitesse, la réduction de 20 % de la vitesse tire parti du rendement du moteur, soulevant les gros bateaux hors de leur trou avant de passer automatiquement à la deuxième vitesse. Lors du déplacement, le régime moteur diminue considérablement, ce qui réduit la consommation de carburant et augmente efficacement la capacité maximale. Alors, quand peut-on réellement parler de vitesse? Le nouveau Formula 50 que nous avons testé a atteint une vitesse maximale de 70 mi/h, tandis que le Valhalla 46 en a atteint un bon 75 mi/h. Comme vous l’avez sans doute déjà compris, ces moteurs V12 à grand déplacement sont conçus pour propulser des bateaux de 35 à 55 pi (10,66 m à 16,76 m).

Capot rabattable facilitant grandement le changement d’huile.

En règle générale, les bateaux à propulseur changent de direction en faisant pivoter le moteur (la culasse et le boîtier d’engrenage en tant qu’une seule unité). Ce n’est pas le cas avec le Verado V12. Les commandes de direction de la barre font tourner uniquement le boîtier d’engrenage. Il passe de gauche à droite et vice versa, selon une courbe de 45 degrés. Les autres propulseurs sont limités à un déplacement à 30 degrés. Pour mieux visualiser la chose, imaginez une foule de spectateurs à la station de carburant qui regardent un capitaine approcher un bateau latéralement vers eux. Ils ne verront pas le Verado V12 bouger. Il est fixé solidement au tableau arrière et tout le travail est effectué hors de vue, sous la ligne de flottaison. 

Encore une fois, ce n’est pas tout. Le Verado V12 dispose d’un boîtier à deux vitesses propulsives, c’est-à-dire deux hélices tournant sur le même axe, mais à rotations inverses. Ainsi, une hélice tourne dans le sens horaire, tandis que sa jumelle tourne dans le sens antihoraire. Sur le Verado, les hélices ont de trois à quatre pales, quatre vers l’avant, et trois vers l’arrière.

Les hélices sont offertes en différents diamètres et tangages, jusqu’à 18 pouces. Les ensembles à deux hélices sont réputés pour leur façon de pousser sur une surface, enregistrant un haut rendement en matière de contrôle directionnel et de propulsion vers l’avant. Grâce à cette technologie, le contrôle sur direction est précis.

Le moteur ne bouge pas. Remarquez que le boîtier de l’engrenage pivote de gauche à droite.

 De même, l’accélération, le kilométrage et l’extrémité supérieure s’améliorent. Somme toute, nous pouvons déduire que l’objectif de Mercury n’était pas d’offrir un rendement maximal, mais plutôt de faciliter d’utilisation d’un gros bateau

J’ai dirigé une flotte de bateaux munis du Verado V12, et les ai testés un par un, sur le site d’essai clandestin Lake X de Mercury en Floride. Lors du tout premier essai d’accélération, de l’état complètement inerte au régime maximal, je ne pouvais pas entendre le passage de la transmission de la basse vitesse à la vitesse supérieure. Et ce n’était pas parce que le rugissement du moteur l’a couvert. En effet, le moteur est très silencieux. En fait, le Verado V-12 est le propulseur de plus de 100 CV le plus silencieux que j’ai essayé. J’ai enregistré 61 dB à la barre.

Lors de la deuxième course, j’écoutais plus attentivement et je pouvais à peine m’en sortir une fois le plateau d’embrayage activé.

Le son de clic traditionnel était manquant. Un plaisancier remarquerait seulement l’absence de ce clic pendant les manœuvres d’amarrage, qui exigent beaucoup de changements de vitesse de ralenti, et lors de l’amarrage même.

LE TOUT NOUVEAU GROS BLOC V12 ENVOIE DE LA PUISSANCE   BRUTE À UN BOÎTIER DE VITESSE À DEUX VITESSES

Quant à la joie d’entretenir un moteur, le capot rabattable situé sur le dessus permet aux propriétaires de changer manuellement l’huile du moteur et de la filtrer à l’atteinte des 200 heures d’utilisation du moteur sans avoir besoin d’enlever le capot ou de hisser le bateau hors de l’eau.

Cela dit, le capot devra être retiré pour un entretien majeur tous les cinq ans ou 1 000 heures.

Le premier propulseur avec transmission automatique.

Si vous pensez que le Verado V12 consomme excessivement de carburant, vous auriez tort. J’ai appris d’une source fiable qu’en mode croisière, la paire de Verado V12 offre une économie de carburant de 20 pour cent de plus que le moteur triple Yamaha à 425 CV V-8s (1200 CV contre 1275 CV). À pleine vitesse, les Verado ont une économie de carburant de 24 pour cent de plus. En bref, le moteur a plus de carburant pour les longs déplacements. De plus, le carburant à indice d’octane élevé n’est pas nécessaire. Cette bête douce brûle de l’essence de quai à indice d’octane de 87 octanes. Enfin, vous rappelez-vous au début quand nous avons donné une note à l’aspiration naturelle de Verado V12? Le passé est garant de l’avenir. Attendez-vous à une version suralimentée de Verado V12 de Mercury Racing dans un avenir pas trop lointain. Je prédis une puissance nominale de 750 chevaux-vapeur. 


FICHE TECHNIQUE

Mercury Verado V12

Chevaux-vapeur : 600
Déplacement : 7,6 liter/461 CID
Configuration : Bloc en V de 64 degrés 
Alésage et course : 3,8 po x 3,4 po. (9,65 cm x 8,63 cm)
Poids : 1 260 Lbs/572 kG
Aspiration : Aspiration naturelle pour les deux corps du papillon
Carburant : 87 octanes 
Carter d’huile : 14 pintes 
Alternateur : 150 A
Autonomie : 5 600-6 400 tr/min
Longueur des arbres : 20 po (50,8 cm)
25 po (63,5 cm)
30 po (76,2 cm)
35 po (88,9 cm)

www.mercurymarine.com

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