Restez calme en amarrant votre bateau

La conduite d’un bateau à moteur est probablement l’aspect le plus méconnu de la navigation de plaisance. Par conséquent, la conduite d’un bateau peut être soit très agréable, soit carrément effrayante et parfois coûteuse, selon la capacité du capitaine à contrôler son navire. Avez-vous déjà regardé avec envie un plaisancier d’expérience amarrer avec grâce son bateau de 50 pieds par grand vent? Un tel spectacle peut être très frustrant pour le plaisancier novice. Voyez-vous, l’expérience ne vient qu’avec le temps et la pratique, et les nouveaux capitaines de bateau doivent apprendre les procédures de base avant de s’aventurer en eaux difficiles. En maîtrisant les principes de base, vous pouvez obtenir une grande satisfaction lors de la conduite tout en profitant du contrôle complet de votre propre bateau. 

Aussi léger ou erratique soit-il, un bateau est constamment en mouvement sur l’eau. Une bonne gestion du bateau exige la connaissance de plusieurs facteurs qui influent sur le mouvement : les vents, les courants et les poussées des moteurs. C’est seulement avec ces connaissances, ainsi qu’avec la capacité d’anticiper leurs retombées, que l’on peut garder le contrôle d’un bateau. Par exemple, nous avons tous essayé de contrôler le balancement de la proue qui est secouée par le vent et les mouvements de l’eau au lieu d’anticiper ce problème et de le corriger à l’avance. 

La roue de gouvernail d’un navire à moteur, avec un moteur simple ou double, contrôle le mouvement d’un bateau. Le contrôle d’un bateau à moteur unique dépend presque exclusivement de la barre à roue et de la poussée. Le bateau bimoteur se trouve presque à l’opposé car, lorsqu’il se déplace lentement, la roue devient presque inutile. Dans le cas des doubles moteurs, le tableau de commande comprend deux changements de vitesse et deux accélérateurs qui dirigent le bateau en travaillant de concert. Le levier de vitesse de tribord, par exemple, commande l’avance du bateau. En engageant le levier de vitesse de tribord en position avant, on fait tourner la proue à bâbord. Le changement de vitesse bâbord en position avant fait tourner l’étrave à tribord. Il en va de même lorsque le changement de vitesse de tribord est en marche arrière, sauf que la poupe tourne. Donc, la commande des gazs à babord en marche arrière, déplace la poupe à bâbord. Pour faire faire demi-tour à un bateau (ce que j’appelle un 180), il faut mettre le tribord en avant et le bâbord en arrière. Vous ferez automatiquement tourner le bateau sur son propre axe. 

Les bateaux avancent plus facilement qu’ils ne font marche arrière. La solution à ce problème consiste à accélérer la marche arrière. Inversez la position des leviers de vitesse pour faire tourner le bateau sur son propre axe dans la direction opposée. Les accélérateurs contrôlent la vitesse à laquelle un bateau effectue cet exercice. 

Pour un marin, les vents sont des amis. Pour certains plaisanciers à moteur qui tentent de manœuvrer, cependant, le vent peut devenir un véritable ennemi. Il faut alors penser avant d’agir. Essayez de juger de la direction du vent et d’évaluer la logistique avant de tenter une manœuvre. Utilisez le vent à votre avantage plutôt que de le laisser prendre le dessus.

Tout d’abord, parlons des bases de l’accostage par grand vent. Imaginez que vous êtes sur le point d’entrer dans une zone d’accostage. Avant toute chose, vous devez déterminer l’angle du vent par rapport au quai. Il est beaucoup plus facile de travailler avec le vent plutôt que contre lui. Pour ce faire, approchez-vous du quai avec votre proue vers le bas. Le vent, qui réduit votre contrôle, peut faire de l’accostage une expérience éprouvante pour les nerfs. Gardez votre tableau arrière aussi près du vent que possible pour limiter l’effet du vent sur le navire; une telle approche vous laissera avec un contrôle total du bateau.

Lorsque le vent se lève, la logistique d’un accostage précis peut intimider un novice. Les rampes d’accès à la marina peuvent sembler de plus en plus petites, mais ce n’est pourtant pas le cas. En fait, les bateaux de 30 pieds ont augmenté leur barrot de 8 pieds à 10 ou 12 pieds. Vous disposez alors d’environ trois pieds pour manœuvrer votre bateau entre un bateau voisin et le quai. Un accostage contrôlé dans de telles circonstances nécessite une très bonne connaissance des vents et une certaine prise de conscience : le capitaine doit travailler avec le vent et le laisser l’aider à accoster.

Pour reculer dans une cale, le vent (s’il y en a) doit faire une partie du travail. Le capitaine aura plus de contrôle en tournant la proue en accord avec le vent plutôt qu’en le combattant. Dans les endroits étroits, le contrôle est primordial. Le stationnement en parallèle nécessite une position différente par rapport au vent. La poupe doit être amenée au vent pour maintenir le bateau en position droite. De là, la poupe peut être amenée lentement vers le quai en utilisant le vent à votre avantage.

Dans ce contexte, il est plus facile et plus sûr de s’amarrer correctement et avec précaution par grand vent. Toutefois, cela est limité aux cales disponibles et qui proposent des angles appropriés par rapport au vent. À de nombreuses occasions, vous serez amené à manœuvrer un bateau par grand vent. Rien n’est plus frustrant que le sentiment de panique qui saisit le plaisancier novice lors de sa première tentative.

Le contrôle est la clé du succès. Développez le contrôle par l’anticipation et la compréhension des nombreux facteurs en jeu. 

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