Sur l’écran de mon Echomap, j’ai vu ces dorés réagir à la vue de mes leurres et s’élancer sur ces derniers. Une nouvelle ère voit le jour grâce au LiveScope Plus.

Cette technologie qui a tout changé

Par Patrick Campeau

La pêche est une activité très simple où, la plupart du temps, on exploite à tâtons les diverses parties d’un cours d’eau en se servant d’un leurre artificiel ou d’un appât vivant.

On catapulte notre présentation vers un secteur inspirant et on souhaite qu’un prédateur se laissera tenter par cette dernière. Un vieil adage nous indique que plus longtemps notre leurre est immergé, plus nous avons de chances d’arriver à vos fins.

Sur ce cliché, comme on peut le voir dans le coin supérieur gauche, la profondeur est de 48,9 pieds, la température de l’eau en surface est de 71,07 F, ma vitesse de déplacement est de 0,49 mille/heure, l’alimentation électrique est de 11,9 volts et l’heure est 7 :34 :58 am. Sur la colonne verticale gauche, on peut voir que l’appareil cherche sur une échelle de 0 à 140 pieds de profondeurs. Pour ce qui est de la rangée horizontale supérieure, l’unité scrute sur une distance allant de 0 à 140 pieds. En avançant lentement avec mon embarcation, j’ai trouvé ce haut-fond, qui passe de (A) 90 pieds à (B) environ 27 pieds. Sur la portion (C) on voit le relief et la morphologie de la structure.
Sur le dessus de la zone scrutée, on aperçoit (D) de nombreux petits poissons qui s’avéreront être de la perchaude après une capture fortuite. Une grosse roche (E) est positionnée à 10 pieds en avant de ma position et à 20 pieds de profondeur. La partie noire derrière celle-ci est en fait son ombrage ou la partie insondable dans cette position précise. Un prédateur (F) de plus grande taille est en suspension très près du plancher marin. La sensibilité de l’appareil est ajustée à 73% (G).

De l’aide

Les premières versions des sonars étaient dédiées à localiser les icebergs et les sous-marins ennemis.

Il y a un peu plus de 60 ans, on a vu apparaître sur le marché des détecteurs de poissons sous forme d’appareil à faisceaux clignotants (flasher) pour les sportifs. Les pêcheurs pouvaient alors voir ce qui se cachait sous eux dans la colonne d’eau. Au fil des temps, les sonars graphiques à papier ont été développés, ceux avec écran avec cristaux liquides et finalement les versions modernes qu’on utilise de nos jours. 

Les manufacturiers ont rivalisé d’ingéniosité pour fignoler des technologies permettant des lectures en 2D, en 3D, en superposition, etc. Plus récemment, on a découvert les visions sous forme de scan.

La portée de l’unité (H) est en mode automatique à une distance de 85 pieds. Au-dessus de cette roche (I) se vautre un poisson. Derrière ce même rocher, il est difficile de préciser s’il s’agit d’un ombrage sous forme de retour d’ondes ou d’un spécimen caché. De 48 à 72 pieds (J), on découvre une belle bande de dorés. Une des photos accompagnant ce texte démontre bien qu’il s’agit de beaux percidés.
Je m’approche lentement. La formation de dorés (K) se situe maintenant de 35 à 62 pieds de ma position. Deux grosses roches (L) sont derrière la bande de poissons à 70 pieds de distance. 

Révolution

Il y a quelques années à peine, la firme Garmin a mis en marché la technologie de Balayage Panoptix. Les plus initiés pouvaient aisément voir ce qui se cachait sous et devant eux. Est apparue, ensuite, le système LiveScope qui a tout changé, puis le système LiveScope Plus qui est encore plus performant et affiche des images plus claires avec une meilleure séparation des cibles.

Grâce à cette petite merveille de Garmin sous forme d’échographie, l’amateur peut scruter le secteur sous lui ou en avant de sa position jusqu’à 61 mètres. Avec un faisceau d’une largeur 20 x 135 degrés, une puissance de transmission de 500 watts et des fréquences de 530 à 1,100 kHz, l’utilisateur peut espérer une précision de 14 pouces à une distance de 100 pieds. 

À la suite d’une capture, je change légèrement d’angle et le regroupement de dorés (M) est plus difficile à voir. Une dizaine de pieds plus loin, (N) on voit des poissons-fourrages qui expliquent fort possiblement la présence des dorés.
Tout près de ma sonde (O), on remarque la présence des petits poissons cités dans la photo précédente. Une importante dénivellation (P) plonge vers les bas-fonds m’indiquant que je ne suis plus sur la batture.

Exemples

Si vous jumelez votre système LiveScope Plus à un EchoMap ou à un GPSMAP, voici le genre d’image que vous pourriez facilement détecter :

Les faits

La technologie révèle tellement bien ce qui se passe sous la surface de l’eau: si on ne voit pas de poissons, cela signifie qu’il n’y en a tout simplement pas. 

Peu importe le leurre utilisé, si vous le lancez face à la sonde, vous le verrez plonger et évoluer tout au long de son parcours. Puis, si un prédateur si intéresse, vous serez aux premières loges pour voir toute l’action.

Il s’agit d’un outil exceptionnel que l’on peut qualifier d’indispensable.

Bonne pêche !   

Pour en savoir plus www.pcampeau.com

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